Quelque 78.610 nouvelles contaminations ont été enregistrées, soit environ 10.000 de plus que le précédent pic quotidien remontant à janvier dernier.
Depuis le début de l'épidémie dans le pays, plus de 11 millions de personnes ont été testées positives, sur un total d'environ 67 millions d'habitants.
Le Premier ministre Boris Johnson a prévenu dimanche que la Grande-Bretagne était confrontée à un "raz-de-marée" épidémique du fait de la propagation du variant Omicron, hautement contagieux.
Mais son autorité a été mise à mal mardi par une révolte dans les rangs de son Parti conservateur, dont une centaine d'élus ont voté contre les mesures sanitaires qu'il préconisait pour lutter contre la résurgence de l'épidémie, ce qui n'a pas empêché leur adoption avec l'appui des voix de l'opposition.
S'exprimant devant une commission parlementaire, la directrice générale de l'agence de sécurité sanitaire britannique a décrit le variant Omicron du coronavirus comme "probablement la menace la plus importante" depuis le début de l'épidémie.
"Les nombres que nous voyons dans les prévisions pour les prochains jours sont assez vertigineux en comparaison des taux d'augmentation des cas que nous avons vus pour les précédents variants", a dit Jenny Harries, prévenant que le variant Omicron risquait de mettre "en grave péril" le système de santé national du fait de la flambée exponentielle des nouvelles infections.
Le record de contaminations observé mercredi va être souvent dépassé dans les prochaines semaines, a-t-elle prédit.