Un responsable émirati a annoncé mardi avoir informé les États-Unis de l'arrêt des discussions en vue de l'achat de 50 chasseurs furtifs F-35, qui font partie d'une commande d'un montant total estimé à 23 milliards de dollars (20,4 milliards d'euros).
Ce responsable avait précisé que des "exigences techniques, des restrictions en matière de souveraineté opérationnelle, et l'analyse du rapport coûts/bénéfices (avaient) conduit à cette réévaluation".
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Kuala Lumpur, en Malaisie, Antony Blinken a déclaré que Washington devait procéder à certains examens.
"Nous avons voulu nous assurer que notre engagement envers l'avantage militaire d'Israël est assuré, nous avons aussi voulu nous assurer que nous pourrions faire un examen approfondi de toutes les technologies qui sont vendues ou transférées à d'autres partenaires dans la région, y compris aux Emirats", a déclaré le secrétaire d'Etat américain.
"Nous sommes néanmoins prêts à aller de l'avant si les Émirats décident de poursuivre ces projets", a-t-il ajouté.