Dans un document sur la cyber-sécurité, cité par les médias, le NIS a noté que des pirates soutenus par un État étranger pourraient multiplier les tentatives de voler des informations sur la politique de Séoul vis-à-vis du Nord et d’autres questions liées à la sécurité au moment où un nouveau gouvernement sud-coréen sera mis en place en mai prochain.
Cette année, la Corée du Sud a enregistré une hausse des tentatives de piratage informatique ciblant des officiels en charge des affaires étrangères et de la sécurité, vraisemblablement pour " identifier les changements dans la politique envers la Corée du Nord à l’occasion de l’investiture du nouveau gouvernement américain " et de la " proposition de la déclaration de fin de guerre " de Corée, a noté l’agence.
Le document n’a pas spécifié le pays derrière les tentatives de piratage informatique. En faisant référence aux conflits dans le cyberespace exacerbés par la rivalité sino-américaine, l’agence a averti que les conflits pourraient entraîner la diffusion de fausses informations et causer des confusions à l’approche de la période électorale en Corée du Sud. Les pirates profitent aussi de plus en plus des vulnérabilités techniques exposées avec le télétravail et les services à distance répandus sur fond de pandémie, et les technologies vaccinales font partie des informations les plus fréquemment ciblées, a expliqué la même source.
Le nombre de dégâts occasionnés par les cyberattaques rapportés dans le pays a diminué de 21 pc en 2021 par rapport à l’année dernière, a indiqué l’agence, citant les efforts visant à renforcer la sécurité après une tentative de piratage informatique ayant ciblé cette année l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique (KAERI).