"Nous avons été sollicités par la population. On est au pied d’une très grosse copropriété et de logements du parc HLM juste à côté. C’est ultra-dense. Les habitants nous ont parlé d’agressions et d’un acte d’exhibitionnisme. Les personnes qui prennent des kits d’inhalation se shootent sur place et c’est à la redescente que ça se passe mal", a commenté auprès du Parisien Samuel Martin, maire adjoint, en charge de la voirie.
Les réactions
"Beaucoup de toxicomanes souffrent de lésions et coupures sur les mains, les lèvres et le fait qu’ils s’échangent des outils d’inhalation, c’est prendre le risque qu’ils se transmettent des maladies comme l’hépatite C ou le VIH. On est en plein boom de la consommation de crack et une telle décision est à contresens de la réalité du terrain", développe auprès du Parisien Catherine Duplessy, directrice de l’association Safe.