Mais, soulignant la nature fragile du rebond de l'économie japonaise, la confiance dans les grandes entreprises industrielles n'a pas évolué par rapport au trimestre précédent et les dirigeants s'attendent à ce que la situation empire dans les prochains mois.
D'après l'enquête de la banque centrale, l'indice du sentiment des grandes entreprises du secteur manufacturier est de +18 en décembre, comme en septembre, alors que le consensus ressortait à +19.
L'indice mesurant la confiance des grandes entreprises non-manufacturières a quant à lui progressé de +9, contre +2 lors de la précédente enquête trimestrielle de la BoJ, un signe que la levée des restrictions sanitaires a contribué à relancer la consommation.
Il s'agit d'un indice supérieur aux attentes des analystes, qui anticipaient en moyenne +6.
Les entreprises des deux secteurs s'attendent à ce que le climat des affaires empire au cours du prochain trimestre, alors même que l'enquête a été finalisée trop tôt pour tenir compte du possible impact de la propagation du variant Omicron du coronavirus.
Plus lente à se relever de l'impact de la crise sanitaire que d'autres économies mondiales, l'économie japonaise s'est contractée de 3,6% en rythme annuel sur la période juillet-septembre du fait de la faiblesse de la consommation et d'une production pénalisée par des foyers épidémiques et par les problèmes dans les chaînes d'approvisionnement.