Face à la flambée des cas de Covid-19 et la propagation du variant Omicron, le gouvernement prendra-t-il des mesures pour contrer cette cinquième vague? Un retour à un confinement est-il possible? Interviewé par Le Parisien le ministre de la Santé a fait part de ses prévisions.
Qualifiant la situation sanitaire actuelle de "vague fulgurante", Olivier Véran a cependant indiqué que "de nouvelles restrictions ne sont pas à l’ordre du jour".
"Si le pic de l’épidémie est suivi d’un plateau élevé de contaminations et d’une pression sanitaire croissante, on se poserait, à nouveau, la question. […] Nous ne nous dirigeons pas vers un confinement. Mais dire que cela n’arrivera jamais plus, c’est impossible", a expliqué le ministre.
Il a donc conseillé de réduire les contacts 10 jours avant les fêtes pour éviter les risques:
"Je recommande de restreindre ses contacts 10 jours avant le jour J, de faire un autotest en cas de doute, de bien respecter les gestes barrières, d’ouvrir régulièrement une fenêtre du salon. Si on est vacciné et dépisté, le risque de contaminer ceux qu’on aime est minime".
À l’approche des fêtes
La question des restrictions sanitaires surgit régulièrement, surtout après la décision du gouvernement de fermer les discothèques jusqu'à début janvier car le virus, comme l’a dit Jean Castex, circule beaucoup chez les jeunes, même vaccinés. Les Français ne sont pas autorisés à danser non plus dans les bars et restaurants.
Invité le 10 décembre sur RTL, le porte-parole du gouvernement a expliqué qu’aucune jauge n'avait été fixée.
"Je n’en sais rien s’il y aura des recommandations d’ici [à Noël], on va regarder aussi la situation épidémique", a précisé Gabriel Attal.
Le 9 décembre, Emmanuel Macron a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a été interrogé sur les possibles nouvelles mesures de restriction face à la propagation de l'épidémie.
"Nous évaluerons en début de semaine prochaine l'évolution parce qu'il faut toujours un peu de temps d'attente. Pour regarder l'incidence, il faut quelques jours et il en faut encore plus sur l'hospitalisation […]. Il y a déjà l'épidémie de bronchiolite, des plans blancs ont été décrétés... C'est ça qui conduira à des décisions supplémentaires ou pas".