Les tests sanguins d'individus n'ayant reçu que deux doses ont révélé une réduction de plus de 25 fois des niveaux d'anticorps contre le nouveau variant par rapport à une version antérieure du virus, ont précisé les deux compagnies dans un communiqué.
Cette découverte révèle que deux doses à elles seules "peuvent ne pas être suffisantes pour protéger contre l'infection" par la nouvelle souche, ont-elles indiqué.
La même source a également fait observer que les échantillons de sang obtenus auprès de personnes un mois après avoir reçu une dose de rappel ont montré des anticorps neutralisants contre Omicron comparables aux niveaux d'anticorps contre une version précédente du virus après deux doses.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le nouveau variant du coronavirus est désormais présent dans 15 Etats américains.
Depuis que l'Afrique du Sud a signalé pour la première fois le variant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il a été confirmé dans 23 pays et leur nombre devrait augmenter, selon l'Organisation.
Alors que la détection d'Omicron a suscité un vent de panique dans le monde, l'OMS affirme que cette nouvelle souche n’a pas encore livré tous ses secrets.