L’auteur de l’agression contre Zemmour identifié

L’individu qui s’est jeté sur Éric Zemmour pendant son meeting à Villepinte a été identifié: il s’agit d’un homme déjà connu de la police. Bien qu’il prétende avoir trébuché, la plainte déposée par le candidat indique que l’agresseur a essayé de l’étrangler.
Sputnik
Le premier meeting d’Éric Zemmour en tant que candidat à Villepinte le 5 décembre a été troublé par plusieurs incidents, dont une agression contre l’ex-chroniqueur. Il a été empoigné par un individu juste avant qu'il ne monte sur scène prononcer son discours.
Ressentant des douleurs au poignet et aux cervicales, le candidat à la présidentielle s'est finalement vu prescrire neuf jours d'ITT (incapacité totale de travail).
Immobilisé au sol par les agents de sécurité et emmené ensuite par les forces de l’ordre, l’individu a été placé en garde à vue pour violence volontaire avec préméditation ou guet-apens. D’après Valeurs actuelles, l’homme de 27 ans est déjà connu pour 12 faits de droit commun.

Le déroulé des faits

L’incident s’est produit au moment où Éric Zemmour, entouré par ses agents de sécurité, s’avançait pour monter à la tribune. Dans la cohue générale, un individu s’est jeté sur lui et l’a agrippé par le cou.
Interrogé, l’auteur des faits prétend ainsi avoir trébuché. Selon une source policière reprise par Valeurs actuelles, il pourrait s’agir d’un fan maladroit.
La plainte déposée par procuration au nom d’Éric Zemmour le jour même indique que l’individu est monté sur sa chaise puis a pris de l’élan pour se jeter sur le candidat et tenter de l’étrangler.
Une ITT supérieure à huit jours peut valoir en cas de condamnation par la justice une peine allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

D’autres incidents pendant le meeting

Dès le début du meeting, une équipe de l'émission Quotidien a été confrontée à l'hostilité de la foule. Ces journalistes ont ensuite été exfiltrés par les équipes de sécurité du meeting.
Pendant le discours d’Éric Zemmour, 12 membres de l'association SOS Racisme ont fait leur apparition au fond de la salle, scandant "Non au racisme" et déployant ce même message sur leurs tee-shirts. Pris à partie par le public, ils ont rapidement été extraits du meeting. Selon SOS Racisme, cinq participants à l'action ont été blessés. Une enquête sur ces violences est en cours. Selon une source proche de l'enquête relayée par Franceinfo, moins de six militants se trouvaient en garde à vue au 6 décembre.
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