Un dépôt de plainte est envisagé, a ajouté auprès de l'AFP Antoine Diers, porte-parole du nouveau parti "Reconquête" de M. Zemmour, en saluant le "courage" du candidat à la présidentielle, qui tenait son premier meeting de campagne, marqué par des tensions et des violences.
8 jours d'ITT
Une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours peut valoir en cas de condamnation par la justice une peine allant jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende, selon le ministère de l'Intérieur.
Après une série d'interventions de soutiens à la tribune, Éric Zemmour est arrivé dans la salle vers 17H30. Au milieu d'une foule en liesse, un individu l'a empoigné. "L'agresseur" a été aussitôt exfiltré, selon l'équipe d'Éric Zemmour. Puis interpellé par la police.
Une équipe de Quotidien huée et mise brièvement "à l'abri"
Avant que le meeting ne démarre, une équipe de l'émission "Quotidien" a pour sa part été huée par le public aux cris de "tout le monde déteste +Quotidien+", avant d'être mise brièvement à l'abri, a constaté l'AFP.
Des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait "non violente" --en dévoilant des vêtements pour dire "non au racisme-- ont eux été agressés par des participants. Cinq personnes ont été blessées, dont deux ont été prises en charge par les pompiers, selon l'association.