Présidentielle française 2022

Un ancien officier du renseignement évoque son "inquiétude" sur les clashs Zemmour vs antifas

Ayant déclaré officiellement sa candidature, l’ancien journaliste Éric Zemmour risque d’être davantage ciblé par les antifas qui ont "de la force" en France, prévient Phil Gurski, ancien officier du renseignement canadien, pour Le Désordre mondial.
Sputnik
Le groupe d’extrême gauche antifa fait parler de lui en France et outre-Atlantique, mais il risque de s’inviter davantage dans la campagne présidentielle avec la participation d’Éric Zemmour.
Analyse de Phil Gurski, ancien officier du renseignement canadien, qui compare le comportement des mouvements d’extrême gauche français et nord-américains:
"En France, les extrêmes, de droite comme de gauche, ont plus de pouvoir et de force qu’au Canada. J’imagine que les gens qui travaillent dans le monde du renseignement et de la sécurité publique vont s’inquiéter de la possibilité de manifestations ou d’actes quasi violents envers M. Zemmour. Je pense que la haine de certains groupes vers l’autre est une chose plus sérieuse et plus répandue en France."
Les antifas ont été accusés d’avoir infiltré les manifestations contre le pass sanitaire pour en chasser les personnes qui ne pensaient pas comme eux. Par ailleurs, Éric Zemmour, désormais officiellement candidat à la présidentielle, est dans la tourmente pour avoir fait un doigt d’honneur à une femme. Celle-ci, une antifa, s’était glissée près de la voiture de l’essayiste pour lui faire ce même geste. Alors que l’ancien journaliste monte sur scène au Parc des expos de Villepinte pour son meeting de lancement de campagne, les antifas ont fait savoir qu’ils prévoyaient d’y être.
Présidentielle française 2022
Ce que les Français pensent d’Éric Zemmour suite à l’officialisation de sa candidature
L’expert en sécurité explique que ses collègues français devraient se pencher sur la sécurité du candidat présidentiel Éric Zemmour face à la présence de l’extrême gauche lors de ses déplacements.
"D’ailleurs, je m’inquiète de la persistance de la violence envers les candidats, que ce soit Éric Zemmour ou Emmanuel Macron."
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