Angela Merkel a sonné le glas pour les non-vaccinés. Celle qui est toujours chancelière a imposé ce 2 décembre un quasi-confinement à ceux qui n’ont pas reçu d’injection. Seules les personnes vaccinées et guéries auront accès aux activités culturelles, de loisirs et au commerce de détail, "à l’exception des magasins de consommation courante", a-t-elle précisé. Une annonce qui devrait préparer une mesure encore plus drastique: la vaccination obligatoire qui pourrait entrer en vigueur dès février. L’Allemagne imiterait ainsi l’exemple autrichien.
Une autre dirigeante allemande a récemment mentionné la vaccination obligatoire. C’est Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui s’est dite favorable hier à une "discussion" sur le sujet. Interrogé à ce propos, François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle, souligne qu’une telle décision relève en principe des États membres.
Selon le président de l’UPR, l’Union européenne apparaît de plus en plus "coercitive avec des sanctions, des décisions qui tombent comme des oukases et couperets". De plus, l’ancienne ministre allemande de la Défense "n’est élue par absolument personne", poursuit-il.
Pour le moment, le gouvernement français a écarté le scénario de la vaccination obligatoire. Olivier Véran, ministre de la Santé, a réaffirmé qu’elle n’était "pas le choix de la France". Mais qui sait? François Asselineau appelle les autorités à faciliter l’approbation d’autres vaccins tels que le Spoutnik V et le Sinopharm pour lequel il affiche clairement sa préférence:
"Si d’aventure j’étais absolument contraint et forcé parce qu’il y aurait une obligation légale, ce qui serait un véritable scandale […], je crois que j’essaierais de me vacciner avec le vaccin chinois.".