"En Afrique du Sud, un peu plus de 25% de la population est vaccinée, c'est à dire que le niveau de vaccination est très faible. En général, en Afrique c'est 6% de la population vaccinée au total, donc aujourd'hui il y a un polygone pour d'éventuelles mutations. C'est évident", expose-t-elle au micro de la radio Komsomolskaïa Pravda.
"Ils ne peuvent pas accéder aux vaccins"
"Alors que certains pays commencent à vacciner des groupes à très faible risque de maladie grave ou à administrer des rappels à des adultes en bonne santé, seul un soignant sur quatre en Afrique a été vacciné. C'est inacceptable", déplore Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Vacciner pour éviter de nouveaux variants
"Tant que nous n’aurons pas vacciné suffisamment de personnes, cela se reproduira sans cesse", prévient Glenda Gray, directrice du Conseil sud-africain de la recherche médicale, à l’issue de la découverte du variant Omicron en Afrique du Sud.