Le montant de la transaction, qui doit être finalisée début décembre, n'a pas été dévoilé.
L'accord va permettre à Sanofi de mettre la main sur le projet clinique de candidat-vaccin thérapeutique contre l'acné à base de protéines recombinantes, qui fait l'objet d'un essai préliminaire depuis le troisième trimestre 2021.
"Parallèlement, Sanofi s'emploie à développer d'autres versions d'antigènes et à capitaliser sur sa plateforme ARNm nouvelle génération, avec le lancement d’un essai clinique de phase I/II prévu en 2023", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Avant la pandémie, Sanofi faisait figure de leader mondial en matière de fabrication de vaccins mais le groupe français a été supplanté par ses concurrents BioNTech/Pfizer et Moderna dans la course pour le développement d'un vaccin à ARNm contre le COVID-19.
Sanofi s'est finalement retiré de la course en septembre dernier, préférant se concentrer sur le développement d'un vaccin anti-COVID-19 via une approche plus conventionnelle à base de protéines, en collaboration avec GlaxoSmithKline .
Le groupe français avait indiqué alors qu'il concentrerait ses ressources en ARNm pour la recherche vaccinale et thérapeutique destinée à d'autres maladies infectieuses.