À l’heure actuelle, plus de 80% des Britanniques de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet. La part des opposants aux vaccins reste mineure et hétéroclite, parmi eux figurant des végans qui refusent le principe même du vaccin, car testé sur les animaux.
Les convictions véganes de Glynn Steel lui auront ôté la vie. Le 16 novembre, ce Britannique de 54 ans, farouche opposant aux vaccins, est décédé au Worcestershire Royal Hospital de Redditch (ouest de l’Angleterre). Avant de mourir, il a regretté de ne pas s’être fait vacciner, rapporte le Birmingham Mail.
"Admis en soins intensifs, il a supplié [les soignants] de le vacciner, mais c’était trop tard. Il s’est éteint en une semaine", témoigne son épouse.
L’infection s’est d’abord manifestée comme un simple rhume, puis sa condition s'est rapidement aggravée. Au total, Glynn Steel a passé deux semaines à l’hôpital.
Appel à la vaccination
Alors que le gouvernement britannique vient d’élargir la troisième dose aux plus de 18 ans, Glynn a refusé de se faire vacciner, car il était végan et que les vaccins sont testés sur les animaux pendant les essais précliniques. De plus, il voulait avoir du recul pour prendre connaissance des effets secondaires des vaccins.
Selon sa femme, il prévoyait de prendre sa retraite pour passer plus de temps à s'occuper des animaux et à voyager.
"J’insiste, que tous les gens de mon entourage se fassent vacciner", lance sa femme auprès du Sun.
Malaise éthique
Les vaccins contiennent aujourd'hui peu de produits d'origine animale, mais ils restent systématiquement testés sur des animaux avant d'être inoculés à l’homme. Le malaise éthique des végans face à la nécessité de se faire vacciner s’est manifesté encore davantage pendant la crise sanitaire. Depuis le début de la campagne vaccinale, en 2021, les associations de défense des animaux lancent de nombreux appels à se faire vacciner.
"Pour vous maintenir et maintenir les autres en bonne santé et vous permettre de continuer à défendre les animaux, suivez les conseils de votre soignant concernant la prise de médicaments", appelait l’ONG Peta France dans son communiqué de janvier de cette année.