Le maréchal Khalifa Haftar, qui a longtemps mené un combat armé contre le gouvernement de Tripoli officiellement reconnu par l’Onu, se porte candidat à la prochaine élection présidentielle libyenne, dont le premier tour est fixé au 24 décembre.
Malgré sa nationalité américaine et ses déboires judiciaires, il a toutes les chances d’être élu, même contre la kyrielle d’autres candidats, affirme Michel Scarbonchi, ancien député européen et consultant international:
"Qu’on l’aime ou pas, Haftar contrôle 60% du territoire libyen. Il contrôle toutes les richesses pétrolières et gazières du pays qui sont à l’est et au sud. Il a l’arme économique et l’arme militaire."