Il s'établit désormais à 452,2 personnes contaminées sur 100.000 au cours de la semaine écoulée, contre 452,4 lundi, ce qui constitue le premier reflux depuis début novembre en Allemagne, confrontée à une puissante résurgence de l'épidémie depuis plusieurs semaines.
Avec 45.753 nouveaux cas recensés mardi, le bilan quotidien des contaminations reste néanmoins supérieur de 427 à ce qu'il était une semaine plus tôt mais le rythme de progression hebdomadaire a ralenti ces derniers jours.
Face à la flambée des infections, qui génère un afflux de patients dans les hôpitaux, les autorités allemandes, fédérales et régionales, ont imposé des restrictions aux personnes non vaccinées et entrepris d'accélérer la campagne de rappel vaccinal pour les autres.
Angela Merkel et son successeur désigné à la chancellerie Olaf Scholz doivent rencontrer ce mardi les dirigeants des exécutifs des Länder pour discuter de l'évolution de la crise sanitaire, sur fond d'apparition d'un nouveau variant du coronavirus responsable du COVID-19, le variant Omicron, déjà détecté en Allemagne.
De nombreux responsables politiques ont appelé à un durcissement des mesures sanitaires pour préserver les services hospitaliers de réanimation, proches de la saturation, notamment dans l'est et le sud du pays.
Environ 68% de la population allemande est pleinement vaccinée, un taux de couverture nettement inférieur à celui d'autres pays européens comme la France, l'Espagne ou le Portugal. Environ 10% de la population a reçu une dose de rappel.