Des journalistes auraient informé les antifas des déplacements de Zemmour à Marseille

Un restaurant où il a déjeuné dégradé, ses partisans poursuivis, une journaliste du média Livre Noir agressée… D’après le directeur national des événements d’Éric Zemmour, des antifas qui ont suivi Éric Zemmour pas à pas lors de sa visite à Marseille ont été bel et bien informés d’avance par des journalistes sur tous ses déplacements.
Sputnik
Comme le prouve le nombre d’incidents survenus lors de la visite d’Éric Zemmour à Marseille, des antifas s’étaient préparés à sa venue. Olivier Ubeda, membre de la campagne du polémiste, assure que bien que les organisateurs de l’événement n’aient pas voulu annoncer les lieux où le polémiste devait se rendre et aient prié les médias d’en faire de même, certains journalistes n’ont pas respecté cette demande et ont transmis des informations à des responsables antifascistes. Le communiqué de presse de l’événement, précise Boulevard Voltaire, indiquait clairement: "Attention! Embargo sur ce programme, ne pas rendre public avant exécution des actions".
"Il se trouve que certaines presses locales ont fait des captures d’écran. J’ai vu des SMS. La presse locale n’a pas respecté cette déontologie. On envoie toujours nos programmes de déplacement “sous embargo”", confie au média le directeur national des événements d’Éric Zemmour.
Un restaurant dégradé
Par conséquent, des militants d’extrême gauche hostiles suivaient pas à pas le candidat putatif à la présidentielle. Ainsi, le site Marseille Infos Autonomes, qui se présente comme "un site collaboratif de lutte", informait le 26 novembre minute par minute sur les déplacements du polémiste.
À titre d’exemple, sur sa page Facebook, le site indique : "14:29h: Le Bistrot13 a été nassé par les flics. La Bac et les CRS ont envahi les rues autour du restaurant, nassant de fait Éric Zemmour dedans. Probable qu’il ne puisse plus en sortir. Le Bistro13 est connu sur Marseille pour être un repère de petis [sic] fachos".
Suite à la visite d’Éric Zemmour, la devanture du Bistrot 13B a été saccagée par des jets de peinture et d’ordures.
De son côté, le site Marseille Infos Autonomes reprenait le 24 novembre un appel des antifas suisses à empêcher le débat entre Éric Zemmour et l’avocat Marc Bonnant à Genève la semaine dernière. "Puisse cette initiative servir d’exemple pour l’accueillir à Marseille le 26 novembre", lançait le site.
Dans leur appel, les antifas helvétiques estimaient entre autres que "l’étape genevoise, si elle a lieu, promet d’être lucrative pour toutes les parties impliquées. Le lieu qui voudra bien accueillir ce “débat” aura choisi son camp, celui du fric à n’importe quel prix, et devra en assumer les conséquences". Le choix de l’image pour illustrer l’appel était aussi très éloquent: le bâtiment d’un hôtel Hilton en feu.
Comportement agressif
Sans compter les huées qui accompagnaient Éric Zemmour partout à Marseille, Sanislas Rigault, président de Génération Z, mouvement de jeunesse de soutien au polémiste, a informé vendredi que deux de ses militants étaient bloqués par l’extrême gauche depuis deux heures dans un restaurant de la ville.
Le directeur de la rédaction de Livre Noir, Érik Tégner, a également annoncé que la cadreuse Maud Koffler "s'est fait violemment agresser" à Marseille alors qu’elle couvrait la visite du polémiste. "Un antifa lui a asséné des coups de casque, avant qu'un autre l'oblige à supprimer ses rushs (encore!)", précise-t-il.
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