L'Office français de la biodiversité (OFB) a officialisé cette semaine la présence d’un loup dans le nord-ouest des Yvelines, un département en région parisienne à la limite de la Normandie, relate BFM TV.
Deux semaines plus tôt, un chasseur a rencontré dans un champ près de la commune de Blaru, dans les Yvelines, un animal qu’il a qualifié de chien "ressemblant à un loup" et l’a photographié. La personne a ensuite partagé ce cliché sur les réseaux sociaux en demandant au propriétaire "de venir le chercher".
La nécessité de chercher le possesseur de cet animal a été cependant rejetée par des biologistes de l’OFB, qui ont expliqué qu’il s’agissait d’un spécimen de Canis lupus, loup gris sauvage.
"Il y a un ensemble de caractéristiques qui font qu'on arrive à voir à partir de la photo que c'est bien un loup et pas un chien. Ça va des pattes, au pelage et à la morphologie", détaille à BFM Paris Loïc Obled, directeur général délégué de l’OFB.
Les spécialistes ajoutent que des pistes de loup ont été relevées en Île-de-France depuis 2017 et que cet animal concret peut être de passage dans la région, possiblement à la recherche d’un nouvel habitat.
Explosion des abandons d’animaux
Si des bêtes sauvages, notamment le loup, se sentent beaucoup mieux à une grande distance des humains, les animaux domestiques ont du mal à survivre seuls, surtout après avoir vécu le début de leur vie au domicile de leur maître.
Outre de nombreux problèmes socio-économiques liés à l’épidémie de Covid-19, la Société protectrice des animaux (SPA) tire la sonnette d’alarme au sujet de l’explosion récente des abandons d’animaux de compagnie.
Depuis le 1er mai dernier, la SPA a ainsi recueilli plus de 11.000 animaux abandonnés.
Le phénomène s’explique par des achats compulsifs et des adoptions d’animaux domestiques faits par beaucoup de Français lors des confinements.
Une fois ces restrictions sanitaires levées, "comme des jouets, ils nous les ont donnés parce que ça les encombrait", voire abandonnés au bord de la route, a déploré en août dernier le président de la SPA, Jacques-Charles Fombonne. Des comportements irresponsables qui provoquent une saturation des refuges pour les animaux domestiques en France.