En marge d’une énième protestation contre le pass sanitaire qui se déroulait à Nice samedi 27 novembre, des individus ont de nouveau tenté de s’approcher du domicile du maire Christian Estrosi.
Sur sa page Twitter, l’édile a condamné les agissements des manifestants qu’il a qualifiés "d'intimidations minables".
"Je condamne ces intimidations minables qui ne font que renforcer ma détermination à prendre toutes les mesures nécessaires pour la santé des Niçoises et des Niçois", a assuré M.Estrosi qui a quitté Les Républicains en mai pour lancer son propre mouvement, La France audacieuse.
Pas une première
La permanence de l’élu avait déjà été ciblée par les anti-pass par le passé. Ainsi fin septembre, des individus ont déjà dévié du cortège pour se diriger vers le foyer du maire qui avait précédemment demandé à la préfecture des actions concernant les manifestations anti-pass sanitaire qui prennent, selon lui, "en otage des Niçoises et des Niçois ainsi que les commerçants":
Les protestataires ont tenté de passer le barrage des policiers qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes. Le maire a en réaction dénoncé la "sauvagerie de ceux qui prétendent défendre une juste cause" et assuré qu'il ne céderait "à aucune menace".
Plus tôt dans la semaine, le véhicule personnel du maire de Briançon, Arnaud Murgia, a été incendié et "totalement brûlé" alors qu’il était garé devant chez lui. L’édile a dénoncé "une escalade de la violence extrême" qui dépasse "toutes les limites de l’acceptable".