Placé en détention provisoire, cet homme de nationalité roumaine "imposait sa loi sur le camp" et "demandait à chaque famille de s'acquitter d'un montant de 500 euros par mois pour bénéficier d'un emplacement et la jouissance de l'électricité produite par un groupe électrogène", selon le parquet, qui a confié l'enquête à la Sûreté départementale de l'Isère.
"Un litige serait né du non-paiement de cette quittance par une famille" et le suspect aurait aspergé d'essence "un cabanon occupé par deux adultes et deux enfants en bas âge à ce moment-là", dans un geste qui "pourrait être interprété comme une mesure d'avertissement".
L'incendie, qui n'avait pas fait de blessé, avait partiellement ravagé samedi ce camp proche du centre-ville, ainsi que l'entrepôt d'une entreprise voisine.
Sans casier judiciaire, l'homme a nié être l'auteur de l'incendie et n'a pas reconnu être le chef du camp.
Il a été mis en examen pour tentative d'homicide et destruction par moyen dangereux.