Des militants contre l’extrême droite se réunissent ce samedi 27 novembre à Ménilmontant à Paris pour dénoncer notamment les "propos racistes" qui "augmentent", selon eux, à l’approche de l’élection présidentielle française de 2022.
Les manifestants en tête du peloton portent une banderole appelant à "faire bloc" contre "fascisme", "islamophobie" et "violence d'État".
Plusieurs Gilets jaunes, rassemblés eux aussi dans la capitale pour la traditionnelle mobilisation de samedi, ont participé à la marche. Contacté par Sputnik, Jérôme Rodriguès, figure emblématique du mouvement, a exprimé sa solidarité avec "tous ceux qui ont souffert de violences policières":
La marche se déroule dans le calme, bien qu'à un moment la police, fortement présente, ait dû avoir recours à des gaz lacrymogènes:
Matthieu Valet, commissaire de police du syndicat SICP, a par la suite dénoncé les actions des "antifas", "voyous en noir venus pour casser du policier".
Selon les évaluations de la préfecture de police de Paris, près de 3.000 manifestants ont marché dans la capitale.
Restaurant dégradé à Marseille
Vendredi 26 novembre au soir, des militants antifas ont dégradé un restaurant marseillais où dînait Éric Zemmour lors de sa visite dans la cité phocéenne.
Les détracteurs du candidat pressenti à la présidentielle ont aspergé la devanture de l'établissement de peinture et ont entassé à l'entrée des poubelles éventrées, d'après le journaliste de Valeurs actuelles Jules Torres: