Plus de trois semaines après qu’un policier hors service et en civil a été roué de coups dans le Val-d’Oise par des individus qui l’avaient reconnu, un autre incident semblable s'est produit à Paris.
Affectés à la brigade des réseaux franciliens (BRF) et plus précisément à l’unité de lutte contre les stupéfiants (ULS), sept fonctionnaires hors service ont été agressés dans la nuit du 24 au 25 novembre dans le XIX arrondissement parisien par des toxicomanes à qui leurs visages étaient familiers, relate Actu17.
Ils les ont frappés en utilisant des chaînes avec des cadenas et une matraque télescopique avant de s’enfuir.
Les sept agents ont été blessés, dont l’un grièvement. Celui-ci a été évacué à l’hôpital. Il souffre d’une fracture à un doigt et aurait une côte fêlée ou cassée, selon le site.
Un agresseur interpellé
Alertés par les victimes, les agents de la brigade anti-criminalité (BAC) ont repéré quelques minutes plus tard un suspect, indique le média. Une matraque télescopique a été découverte en sa possession.
Il s’agit d’un homme de 26 ans, originaire du Gabon, qui a été arrêté et placé en garde à vue.
Les autres malfaiteurs ne sont pas encore identifiés.
Cité par Actu17, le secrétaire régional du syndicat Alliance Police Nationale Paris, Yoann Maras, a déploré que cette agression "démontre une nouvelle fois l’impunité de ces individus qui n’hésitent pas à s’en prendre physiquement aux représentants de l’État".
"Nous réclamons une réponse pénale avec la plus grande fermeté pour les auteurs de cette agression lâche et insupportable", a-t-il ajouté.
Policier agressé dans un train
Le fonctionnaire hors service et en civil, pris à partie début novembre dans un train de la ligne H du Transilien reliant Paris à Persan-Beaumont, dans le Val-d’Oise, présentait une fracture du nez et des hématomes au visage. Quatre voyous avaient été interpellés avant d’être incarcérés.
Plus de 700 appels à l’aide
Les policiers continuent d’être la cible de violences, de menaces verbales ou à travers des inscriptions, d’agressions en mission ou hors service. D’après les informations recueillies par Europe 1 et diffusées le 24 novembre, 750 agents ont contacté le groupe d’appui des policiers victimes depuis sa mise en place le 4 août 2020.