Le Spoutnik V russe a manifesté un taux élevé de protection contre la mortalité parmi les vaccins en Hongrie, indique le site officiel du Spoutnik V géré le Fonds russe d'investissements directs (RFPI).
"Une étude indépendante unique en son genre sur une comparaison directe de cinq vaccins contre le coronavirus, menée sur le territoire de la Hongrie, pays membre de l'UE, montre que le vaccin russe Spoutnik V a le meilleur taux de protection contre le décès à cause du Covid, au niveau de 98%. Le Spoutnik V est également efficace à 85,7% contre la contamination au coronavirus."
L'étude se fonde sur les données de 3,7 millions de personnes vaccinées analysées par le Centre national de santé publique de Hongrie (NPHC).
"Sur la base de l'analyse des données de vaccination de résidents hongrois par les deux composants des vaccins Spoutnik V, Moderna, Pfizer-BioNTech, Sinopharm et AstraZeneca, entre le 22 janvier et le 10 juin 2021, le vaccin russe […] est le leader avec le vaccin de la société Moderna. Le calcul se base sur les données concernant la vaccination par Spoutnik V de 820.000 personnes. Parmi les 16 à 44 ans, le Spoutnik V a manifesté une protection complète (à 100%) contre le décès dû au coronavirus", note le site.
Il rappelle que la Hongrie est devenue le premier pays de l'UE à approuver le Spoutnik V.
Efficacité prouvée à Saint-Marin
Le 24 novembre, le Fonds a publié les résultats d’une autre analyse réalisée sur la base de données de personnes vaccinées à Saint-Marin où plus de 70% de la population adulte ont reçu le Spoutnik V.
L'efficacité du vaccin russe contre le coronavirus a été de 80% durant la période de six à huit mois après l’injection du deuxième composant.
Saint-Marin est l’un des pays dont le taux de vaccination est parmi les plus élevés. Sur une population d’un peu plus de 33.000 habitants, 25.000 ont été vaccinés, soit plus de 75%, a fait savoir le 28 octobre l'Institut pour la sécurité sociale de Saint-Marin.
Spoutnik V sous forme nasale
Entretemps, Vladimir Poutine a annoncé qu’il avait reçu le 23 novembre une dose de vaccin nasal, au lendemain d’une injection de rappel.
Ce vaccin ne viendra pas remplacer la piqûre, a précédemment expliqué Alexandre Guinzbourg, directeur du Centre Gamaleïa d'épidémiologie et de microbiologie qui a conçu le Spoutnik V. Selon lui, il s’agit de "deux barrières indépendantes". Le vaccin nasal crée une immunité locale dans le nasopharynx, alors que le vaccin actuel assure une protection dans le sang. Le premier dresse une barrière supplémentaire sur le chemin du virus au niveau des muqueuses.