"J'ai pris note des informations selon lesquelles la personne en question avait sincèrement réfléchi. Je pense que c'est la bonne attitude. J'espère que les médias concernés cesseront d'exagérer cette question", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, lors d'un point de presse, en réponse à une question.
Jamie Dimon a déclaré mercredi qu'il regrettait ses propos du jour précédent, selon lesquels la banque américaine serait encore debout quand le Parti communiste chinois aura disparu.
La remarque de Jamie Dimon a donné lieu à une vive polémique dans les milieux financiers de Hong Kong, les banquiers s'étonnant qu'il puisse faire de tels commentaires compte tenu des difficultés à établir et maintenir un bon rapport avec la Chine.
Des experts de la Chine aux États-Unis ont toutefois déclaré que les excuses rapides du patron de JPMorgan devraient éviter des dégâts graves aux ambitions à long terme de la banque.
JPMorgan, qui a d'importantes ambitions dans la deuxième puissance économique mondiale, a reçu en août une autorisation de Pékin pour devenir le premier propriétaire étranger à part entière d'une société de courtage de titres dans le pays.