La gendarmerie de Dourdan a fait l’objet de l’attaque aux tirs de mortiers d’artifice dans la nuit du 22 au 23 novembre, indique la gendarmerie de l’Essonne dans un communiqué.
Comme le précise Le Parisien, les faits se sont déroulés autour de 22h. À la suite de cette attaque, un hélicoptère a été mobilisé pour essayer de retrouver les auteurs des faits, sans succès.
"Personne n’a été blessé et aucun dégât matériel n’est à déplorer. Il s’agissait de tirs en direction de la caserne mais aucun bâtiment n’a été touché", relate au quotidien la gendarmerie de Dordan.
Une enquête a été ouverte. Selon la gendarmerie de l’Essonne, le colonel Hugues Sublet, commandant du Groupement, "condamne fermement ces faits et assure les gendarmes et leurs familles de son soutien sans faille"
Le maire réagit
Dans un communiqué publié le 24 novembre, le maire de la ville (LREM) Paolo De Carvalho et son équipe municipale "condamnent cet acte inadmissible envers les forces de l’ordre et témoignent tout leur soutien ainsi qu’à leurs familles qui vivent à proximité immédiate de la gendarmerie".
Paolo De Carvalho note auprès du Parisien qu’il s’agit d’un "acte isolé". "Il n’y a pas d’affaire sensible en cours. Je pense que cela tient plus de quelque chose d’exceptionnelle, on est loin de la guérilla urbaine", souligne-t-il.
"Les problématiques actuelles ne touchent pas que les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Aujourd’hui, les territoires ruraux souffrent des mêmes pathologies. Il suffit d’un ou de deux individus pour que ça explose. Même si ici, nous ne sommes pas habitués."
Des attaques à coups de mortiers d’artifice
Il s’agit de la deuxième agression aux tirs de mortiers d’artifice médiatisée qui est survenue ce mois de novembre dans l’Essonne. Le 8 novembre, les forces de l’ordre chargées de sécuriser les lieux lors d’une perquisition ont été également ont été visées par des tirs de mortier d’artifice dans le quartier des Hérables de Viry-Châtillon, indiquait Actu.
La police a alors interpellé le suspect, âgé de 18 ans, dans le cadre d’une enquête sur des violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique.