"Aujourd’hui, on n’est plus sur de l’attaque contre l’institution, mais sur l’attaque des agents pour leur nuire, voire les tuer."
"Etre policier peut mettre gravement en danger"
"Cette plateforme est nécessaire et nous l’appelions de nos vœux. Elle permet de montrer très concrètement ce que l’on dénonce depuis des années: les violences contre la police augmentent de manière exponentielle", prévient le syndicaliste.
L’État sommé d’agir
"Le seul représentant de l’État qui est présent physiquement sur le terrain, c’est le policier. Les agents font face à toute cette agglomération de mécontentement. Ils servent de punching-ball, on les vise pour atteindre l’État", affirme le syndicaliste.
"Il faut une grande fermeté dans l’action de police, c’est incontestable, car force doit rester à la loi. On doit donc mettre tous les moyens possibles pour y mettre un terme rapidement. Mais à côté de cela, il faut régler les problèmes de fond", conclut Denis Jacob.