Selon un document du service du contrôle administratif de l'INAMI, rapporté par les médias belges, le travail au noir et les domiciles fictifs "pèsent" pour respectivement 40 et 34%.
Le travail au noir représente environ 3,6 millions d'euros, les domiciles fictifs (3,2 M), le cumul interdit d'allocations (1,5 M), les assujettissements fictifs à la sécurité sociale (482.000 euros), les séjours à l'étranger non autorisés (436.000 euros) et les fausses attestations de soins 10.000 euros, précise-t-on.
Mandaté pour vérifier que les employeurs respectent les mesures sanitaires édictées par le gouvernement à leur égard pour enrayer la propagation du coronavirus, le service a effectué un contrôle Covid dans 55 dossiers d'enquêtes de travail non autorisé. Il y a eu classement sans suite dans 45 cas, avertissement dans neuf autres et constat d'infraction dans le dernier, selon l'INAMI.