"Je ne t’excuse pas", répond Éric Zemmour à Jean-Christophe Lagarde

Le polémiste ne s’est pas contenté des excuses du président de l’UDI qui avait jugé bon d’affirmer qu’il "prendrait une balle dans la tête" de la part de Charles Pasqua s’il était en vie. Une menace balayée d’un revers de main par Zemmour qui a même pointé une "trahison".
Sputnik
Bien que Jean-Christophe Lagarde ait exprimé ses regrets suite à son "expression inappropriée" sur le fondateur du RPR Charles Pasqua et Éric Zemmour, ce dernier n’a pas accepté ses excuses, ajoutant que le président de l’UDI lui faisait penser à "un mélange de Belattar et de Bisounours: un vrai centriste".
"Permets-moi de te rafraîchir un peu la mémoire", écrit l’écrivain dans un communiqué, assumant la tâche de mettre les points sur les i "sans armes ni menaces", un "écho" à la récente garde à vue de Lagarde pour détention d’armes.
"En mars 2021, alertée par ta propre famille, la police prenait d’assaut ton domicile et y découvrait nombre d’armes à feu, ce qui te valut une garde à vue en bonne et due forme", poursuit Zemmour, qui note que "depuis des mois, je suis probablement l’homme le plus menacé de mort de France. Je m’y suis fait. De toutes les racailles qui me prennent pour cible, tu n’es certainement pas la plus dangereuse, mais incontestablement la plus traîtresse."
En outre, "en présentant Charles Pasqua comme ton ennemi, tu portes atteinte au profond respect et à la sincère amitié que j’ai voués à cet homme unique, une des personnalités les plus intéressantes, les plus attachantes et les plus authentiquement françaises qu’il m’ait été donné de côtoyer", renchérit l’auteur du Suicide français, reprochant à Jean-Christophe Lagarde d’ajouter ainsi "l’abjection à la falsification".
Verdict d’Éric Zemmour: "Je ne t’excuse pas […]. Je te laisse donc à la juste place politique: au centre du néant".

Émission supprimée

Invité sur Franceinfo ce 21 novembre, M.Lagarde est revenu sur les déclarations du polémiste dans lesquelles il se disait "gaulliste", répliquant que "si Monsieur Pasqua était là" il "prendrait une balle dans la tête".
Peu après avoir diffusé l’émission, la chaîne a décidé de retirer la publication, car les propos du président de l’UDI "ne correspondent ni à nos valeurs ni à l’idée que nous nous faisons du débat politique".
Par la suite, le député de Seine-Saint-Denis s’est expliqué sur Twitter.
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