Kaïs Saïed s'est arrogé la quasi-totalité des pouvoirs en juillet en suspendant le Parlement élu et en limogeant le Premier ministre, une initiative que certains de ses opposants ont qualifié de coup d'État qui remet en question les acquis démocratiques de la "révolution du jasmin" de 2011, inspiratrice des printemps arabes.
Il s'est engagé jeudi à travailler sans relâche à la préparation d'un calendrier de réformes.
"Le secrétaire d'État a encouragé un processus de réformes transparent et inclusif pour répondre aux défis politiques, économiques et sociaux de la Tunisie, et pour répondre aux aspirations du peuple tunisien à des progrès démocratiques continus", a dit le département d'État dans un communiqué.