Mais d'après la législation nippone, le Japon ne peut utiliser ses réserves qu'en cas de contraintes d'approvisionnement et de catastrophes naturelles et non pour faire baisser les prix du marché.
"Nous examinons ce que nous pouvons faire légalement, en partant du principe que le Japon se coordonnera avec les États-Unis et les autres pays concernés", a déclaré Fumio Kishida devant la presse.
"Nous voulons tirer des conclusions après avoir examiné en profondeur la situation à laquelle chaque pays est confronté et ce que le Japon peut faire", a-t-il dit.
Ce serait la première fois que le Japon aurait recours à ses réserves stratégiques dans le but de faire baisser les prix, le pays ayant déjà pris une telle initiative pour faire face à des catastrophes naturelles et à des risques géopolitiques, rapporte Kyodo.
L'administration du président américain Joe Biden a sollicité plusieurs pays grands consommateurs de pétrole, dont la Chine, l'Inde et le Japon, pour qu'ils envisagent de puiser dans leurs réserves dans le cadre d'une démarche coordonnée.
Le secrétaire général du gouvernement, Hirokazu Matsuno, a déclaré jeudi que Tokyo suivait avec attention l'impact de la hausse des cours pétroliers sur l'économie.
Pauvre en ressources naturelles, le Japon fait venir la grande majorité de son pétrole du Moyen-Orient mais la récente flambée des prix et la baisse du yen ont fait grimper le coût des importations.
Vendredi, Fumio Kishida a dévoilé un plan de relance au montant record et comprenant des mesures visant à contrer la hausse des prix du pétrole.