"La production d'acier bas carbone sera maintenue à Ascoval dans le Nord", déclare sur Twitter la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
"L'avenir d'Ascoval a été garanti cette nuit après des négociations constructives et intenses entre Saarstahl et nos équipes à Bercy", précise de son côté son ministre de tutelle, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, également sur Twitter.
Les représentants syndicaux du site, racheté l'été dernier par le groupe allemand, ont alerté mercredi sur le potentiel transfert de 40% de la production de l'aciérie vers l'Allemagne, en raison de la hausse des coûts de production.
Le site nordiste est équipé d'un four fonctionnant à l'électricité, énergie mois génératrice de gaz à effet de serre que le charbon mais dont les prix ont flambé ces dernières semaines.
La perspective de voir une partie de la production être délocalisée, au moins pendant quelques mois, vers une usine allemande de Saarstahl alimentée par du charbon, plus polluant mais moins onéreux, a suscité la mobilisation du gouvernement pour ce site ayant traversé de nombreuses difficultés et connu plusieurs repreneurs depuis de nombreuses années.
"Je ne me suis pas battu pendant des années avec les ouvriers pour sauver cette usine pour la laisser partir parce que le prix de l'énergie augmente", avait déclaré jeudi Bruno Le Maire, sur RMC.