Jean-Christophe Bas, président des "Connectors for Peace" et ancien chef du dialogue politique à la Banque mondiale, réagit devant la multiplication de grandes conférences sur la scène mondiale:
"On va de sommet en sommet, on a le sentiment que le monde, depuis deux ans, a été une sorte de volcan en repos et que là, il y a une fenêtre d’opportunité entre deux vagues de Covid pour la communauté internationale, qui s’est empressée de se retrouver pour essayer d’avancer sur un certain nombre de grands objectifs."
Alors que les pays dits démocratiques semblent se mettre d’accord sur la mise en place de restrictions de plus en plus strictes des libertés au nom de la crise sans fin du Covid-19, une telle symbiose ne peut que susciter le scepticisme. Face à l’échec des objectifs fixés par les dirigeants mondiaux lors des conférences sur le climat, Jean-Christophe Bas évoque un tour de vis:
"Il faudra passer par un certain nombre d’efforts, de contraintes et ça, personne n’y échappera… Et donc je crois que si on veut atteindre cet objectif de maintenir une planète sur laquelle on pourrait vivre, il faut être prêt à faire un certain nombre d’efforts."
Il y a donc fort à parier que cette lutte va se terminer par davantage de contrôle des citoyens et de pression fiscale. Alors que la COP26 a décidé de consacrer plus d’argent pour combattre le réchauffement climatique, c’est le citoyen lambda qui va sûrement payer la facture. L’ancien cadre de la Banque mondiale reconnaît en effet un malaise populaire face à la multiplication de contraintes et d’impositions:
"On peut avoir une préoccupation en tant que citoyen devant cette sorte d’entreprise orwellienne: on ne peut plus échapper à rien. Il n’y a plus aucune vie privée ou capacité de protéger son environnement personnel."