Laboratoire de la guerre de demain
"L’objectif de l’exercice, c’est de préparer les marins et les militaires des différentes composantes […] à une guerre à haute intensité", explique dans un message vidéo l'amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale, qui qualifie ces manœuvres de "laboratoire de la guerre de demain".
Le scénario: la menace du pays fictif Mercure
"Nous serons à 2.000 km lorsque l'action va débuter. Et que l'ennemi va mettre une bulle de déni d'accès sur une zone. Ce que je veux démontrer, c'est qu'il n'y a pas de fatalité dans le déni d'accès. Avec de l'audace en combinant nos effets avec une approche assez large, avec par la combinaison d'effets cinétiques et non-cinétiques, et avec de l'effet de surprise, on est capables de lever un à un tous les verrous de la porte que l'adversaire s'attache à mettre", détaille à France Bleu le contre-amiral Christophe Cluzel, le commandant des "bleus" au cours de l’exercice.