À l'échelle de l'Union européenne, la surmortalité par rapport à la moyenne mensuelle sur la période 2016-2019, qui avait atteint en juillet un plus bas de 5,1%, a progressé pour s'établir à 8,2% en août et 12,1% en septembre dans un contexte de recrudescence des contaminations alimentée par le variant Delta du coronavirus, particulièrement contagieux.
Également confrontée cet été à une quatrième vague épidémique, la France, qui figure parmi les pays où le taux de couverture vaccinale est le plus élevé, a en revanche vu la surmortalité refluer à partir du mois de septembre.
L'excès de mortalité constaté par rapport à la période pré-crise sanitaire, qui s'était maintenu en juin et juillet à un plus bas de 2,4%, a bondi à 11,2% en août avant de revenir à 10% en septembre.
Taux de mortalité très variable en Europe
Dans l'UE, la majorité des États membres ont vu leur situation se dégrader en septembre, mais la surmortalité s'est avérée très variable d'un pays à l'autre, son ampleur allant de 50% en Bulgarie à moins de 4% en Belgique, en Hongrie ou en Suède, souligne Eurostat.
Malgré sa progression, le surcroît de décès dans l'UE est resté cet été bien en deçà des niveaux record atteints lors des précédentes vagues épidémiques, avec des pics à 25,3% en avril 2020, 40,0% en novembre 2020 et 20,6% en avril 2021.
En ce qui concerne la France, la surmortalité par rapport à la moyenne des années précédant la crise sanitaire a culminé à 36,4% en avril 2020, 31,3% en novembre 2020, 16,9% en avril 2021 et 11,2% en août dernier.