Quelques jours après que Gabriel Attal a laissé planer des doutes sur la mise en place d’un nouveau confinement, à l’instar de certains pays européens, le porte-parole du gouvernement a rejeté cette possibilité, ce 16 novembre.
"Aucun confinement n’est prévu aujourd’hui, ni de près ni de loin", a-t-il pointé auprès de France Inter.
Le porte-parole est revenu sur la vague épidémique ayant déferlé cet été, avec "un très haut niveau d’incidence". Le pays a réussi à "tenir la situation" à l’hôpital "même si c’était difficile et éprouvant pour les soignants".
Cela est dû à la vaccination, a-t-il noté, en soulignant l’importance de maintenir le haut niveau de l’immunité collective conférée par le vaccin à l’aide de doses de rappel.
Il a également ajouté que le gouvernement ne travaillait pas sur l’option d’instaurer un pass vaccinal.
Une nouvelle vague?
La France se trouve en état "d’alerte" en raison de l’augmentation rapide du taux d’incidence, d’environ 50%, soit au-dessus de 100 cas pour 100.000 habitants, poursuit M.Attal. Cependant, la situation semble meilleure en comparaison avec certains pays européens.
"Le taux d’incidence est quatre fois moins qu’aux Pays-Bas, et neuf fois moins important qu’en Autriche".
Bien qu’il y ait une "vigilance absolue", la France "peut traverser l’hiver", car elle possède dans son arsenal une couverture vaccinale plus importante que celle de ses voisins. Selon le porte-parole du gouvernement, le pass sanitaire a été mis en place plus tôt que dans d’autres pays, ce qui aurait également favorisé l’amélioration de la situation sanitaire.
En répondant à la question de savoir si "la cinquième vague est là", M.Attal a laissé aux autorités sanitaires le soin de s’exprimer sur le sujet, ne mettant en valeur que la recrudescence du taux d’incidence et une légère hausse des hospitalisations.
L’Europe se mobilise
Le confinement pour les personnes non vaccinées a été acté en Autriche. Elles ne pourront quitter leur domicile que pour pour faire des courses, du sport ou pour des soins médicaux, sous peine d’une amende de 500 euros.
Un couvre-feu a été introduit aux Pays-Bas, avec la fermeture des bars, des restaurants et des magasins essentiels à 20h, alors que les magasins non essentiels ferment à 18h.
En Lettonie, les législateurs nationaux et locaux non vaccinés seront suspendus, et ne pourront plus participer aux débats, voter ou même toucher un salaire. Le masque est de retour dans certains endroits dont les magasins en Islande. La jauge pour les rassemblements publics a également été abaissée à 500 personnes, contre 2.000 auparavant. Les bars et discothèques ferment désormais dès 23h.