Il s'agit des premiers échanges entre Alexandre Loukachenko et un dirigeant occidental depuis la réélection contestée du Président biélorusse en août 2020, laquelle a donné lieu au plus important mouvement de contestation de l'histoire du pays.
Cet entretien est intervenu alors que Bruxelles a décidé dans la journée de renforcer ses sanctions contre Minsk, qu'il accuse d'orchestrer la crise migratoire à la frontière avec la Pologne, membre de l'UE. La Biélorussie dément ces accusations.
"La chancelière et M.Loukachenko ont discuté de la situation difficile à la frontière [...], en particulier la nécessité d'une aide humanitaire pour les réfugiés et les migrants", a rapporté le porte-parole du gouvernement allemand.
Les deux dirigeants sont convenus de poursuivre leurs échanges sur ces questions, a ajouté Steffen Seibert dans un communiqué.