Ces perquisitions dans 16 villes du pays ont visé 17 des participants les plus radicaux au groupe de discussion "Basta Dittatura" sur Telegram, suivi par des dizaines de milliers de personnes et "caractérisé par une incitation permanente à la haine et à la commission de graves délits", a souligné la police de Turin dans un communiqué.
Les suspects visés par les perquisitions "avaient participé à ce groupe de discussion, appelant systématiquement au recours aux armes et à commettre de graves actions illégales contre les plus hautes fonctions institutionnelles, dont le Premier ministre Mario Draghi", ainsi que des policiers, médecins, scientifiques, journalistes et autres personnages publics accusés d'"asservissement" et de "collaboration" avec la "dictature", selon le communiqué.
"Basta Dittatura" a été notamment utilisé pour organiser des manifestations contre le pass sanitaire, obligatoire sur tous les lieux de travail en Italie depuis le 15 octobre. Le pass sanitaire atteste que son porteur a été vacciné, guéri après avoir contracté le Covid-19, ou dispose d'un test négatif récent.
Premier pays européen à avoir été touché par la pandémie en février 2020, l'Italie a payé un lourd tribut avec plus de 132.000 morts. A ce stade, plus de 84% des personnes âgées de plus de 12 ans sont vaccinées.