"Ce troisième référendum [...], très majoritairement achevé dans sa préparation, ne sera pas fragilisé par des conditions sanitaires, puisque la crise sanitaire puisque la crise sanitaire est maîtrisée, et donc les Calédoniennes et Calédoniens qui souhaitent et peuvent se rendre aux urnes le 12 décembre pourront le faire dans la paix, dans le calme", a déclaré Patrice Faure.
Dans le sillage de cette annonce, les indépendantistes, qui réclamaient un report du scrutin, ont appelé au boycott de la consultation.
"Le FLNKS dans son ensemble et (...) tous les porteurs du 'Oui' se sont mis d'accord pour ne pas aller aux urnes le 12", a déclaré Daniel Goa, président de l'Union calédonienne (UC) et porte-parole du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), au micro de Nouvelle-Calédonie la 1ère.
S'il a incité les partisans de l'indépendance à ne pas participer au référendum, il a précisé que les maires indépendantistes étaient cependant encouragés à ouvrir normalement les bureaux de vote.
Le "comité stratégique indépendantiste de non-participation", qui réunit les représentants des différentes formations indépendantistes, avait réitéré mardi sa demande de report de ce troisième scrutin, jugeant qu'il ne pouvait pas être organisé sereinement en raison du contexte sanitaire et de l'impossibilité de faire campagne auprès d'une population en deuil.
Avec l'amélioration des indicateurs sanitaires - en dépit d'un taux de vaccination toujours bien inférieur à celui de la métropole, les restrictions en vigueur en Nouvelle-Calédonie ont été allégées et le confinement strict a pris fin à l'occasion du "pont" du 11 novembre, même si le couvre-feu a été maintenu.