Pour la France, cette déclaration concerne à la fois l’aide publique au développement bilatérale et les financements à l’export pour les projets d’énergies fossiles ne disposant pas de dispositifs d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, a précisé le gouvernement dans un communiqué.
"La lutte contre le dérèglement climatique implique de tourner la page des énergies fossiles", a commenté dans un tweet la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
La France s'est engagée depuis 2017, et la loi interdisant l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sur son territoire, dans une démarche visant à réduire sa dépendance aux énergies fossiles, mises en cause pour émettre massivement des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
En 2020, le gouvernement a décidé de mettre fin à tout soutien public aux projets de recherche et d’exploitation pour le charbon et les hydrocarbures non conventionnels.
Il a également défini une trajectoire d’arrêt des financements exports pour les projets de recherche et d’exploitation, en 2025 concernant les projets pétroliers et en 2035 pour les projets gaziers.
Selon un projet de déclaration finale de la COP26 dévoilé vendredi, les quelque 200 pays présents à la conférence vont s'engager à accélérer la sortie du charbon sans système de capture et la fin des subventions jugées "inefficaces" aux énergies fossiles.