Le taux de croissance de la zone euro devrait être identique à celui de l'UE en 2021 et en 2022 et s'élever à 2,4 % en 2023, relève l'exécutif européen.
Cependant, l’exécutif européen précise que ces perspectives dépendent fortement de deux facteurs: l'évolution de la pandémie de Covid-19 et le rythme auquel l'offre s'adapte au redressement rapide de la demande après la réouverture de l'économie.
La demande intérieure devrait rester un moteur de cette expansion de l'économie européenne, note la CE, relevant que l'amélioration de la situation sur le marché du travail et le recul attendu de l'épargne devraient contribuer à un rythme soutenu de croissance des dépenses de consommation. Le plan de relance de l'UE commence également à favoriser de manière significative les investissements privés et publics, est-il souligné.
Néanmoins, relève-t-elle, la dynamique de croissance est confrontée à de nouvelles turbulences. "Des goulets d'étranglement et des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement mondiales étouffent l'activité dans l'UE, en particulier dans son secteur manufacturier hautement intégré. De plus, après avoir fortement baissé en 2020, les prix de l'énergie, notamment le gaz naturel, ont augmenté à un rythme débridé le mois dernier et se situent à présent bien au-dessus des niveaux d'avant la pandémie, ce qui devrait peser sur la consommation et l'investissement", explique la même source.
Selon les prévisions de Bruxelles, le taux d'emploi dans l'UE devrait par ailleurs croître de 0,8% cette année, de 1% en 2022 et de 0,6% en 2023. Il devrait dépasser son niveau d'avant la crise l'année prochaine et passer à une phase d'expansion en 2023.