Subissant des sévices de la part de son ex-compagnon, une femme a trouvé refuge dans une pharmacie à Montpellier, dans l’Hérault, informe Midi libre.
Selon le média, tout commence lorsque l’homme entre de force chez la victime pour exiger de lui faire à manger et de préparer notamment un gâteau. De peur de devenir l’objet de violences – subies maintes fois alors qu’ils étaient encore en couple –, elle s’exécute. Peine perdue puisque l’homme trouve quand même un prétexte pour en venir aux mains. Il jette le repas par terre, lui crache au visage et la frappe violemment. Il ne s’arrête pas là et essaie de lui faire manger une cigarette écrasée avant de tenter de l’étrangler à mains nues.
La femme réussit à quitter l’appartement et à gagner la pharmacie voisine. À l’entrée elle prononce "Masque 19". Le personnel comprend tout de suite qu’elle est menacée et se charge de la protéger, avant d’appeler la police.
La BAC est rapidement intervenue et a interpellé le mis en cause, poursuit Midi libre. Il s’est avéré que l’homme était connu des services de police et avait été même déjà condamné pour violences conjugales sur sa précédente compagne.
Signal verbal
La mise en place du système d’alerte avait été annoncée le 26 mars 2020 par Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur, qui avait constaté que le confinement avait eu pour conséquence une augmentation des violences conjugales.
Il avait convenu avec l'ordre national des pharmaciens d’un dispositif au sein des pharmacies pour alerter les forces de l'ordre et évoqué le code Masque 19.
Signal non verbal
Un autre signal de détresse a sauvé ces derniers jours une adolescente aux États-Unis qui, sur la banquette arrière d’une voiture, avait fait comprendre à un automobiliste roulant à côté qu’elle était en danger grâce à un geste spécifique qui est devenu populaire grâce au réseau social TikTok. La jeune fille a présenté sa paume avec le pouce replié et rabattu sur celui-ci les autres doigts.
Le geste a été proposé l’année dernière par la Fondation canadienne des femmes pour permettre à toute personne en détresse de demander de l’aide "malgré la présence de son agresseur".