"Le 31 juillet 2022, nous rentrerons dans le 28e mois de l'application d'un état d'urgence sur des formes différentes", fait-il remarquer.
"C'est le contrôle démocratique du Parlement. Voilà pourquoi le Sénat n’a pas cédé, il a demandé un débat et un vote en février pour faire le point. Le contrôle parlementaire c’est essentiel en matière de libertés", martèle Gérard Larcher.
"Savez-vous que plus de 50% de la législation depuis l'été 2017 a été adoptée par ordonnance, même en dehors du Covid? Sans réels amendements et débats parlementaires au fond. Moins de 18% de ces ordonnances ont été ratifiées", note-t-il.
"L'avis des scientifiques aujourd'hui, c'est qu'il paraît nécessaire d'envisager une troisième dose parce que la cinétique des anticorps diminue après six mois. La troisième dose, c'est, je l'espère, une annonce claire, que devrait faire le président de la République mardi", explique Gérard Larcher, avant de conclure: "Cela mérite un débat et cela mérite un vote".