Après des années de retard et un quasi-doublement des coûts de construction, une rame a quitté la gare de Cat Linh, près du centre de la ville, pour entamer son voyage de 13 kilomètres vers l'est densément peuplé.
L'agglomération de neuf millions d'habitants est connue pour ses denses foules de mobylettes qui remplissent les rues de la ville et rendent la vie périlleuse aux piétons qui tentent de traverser.
Selon la police, le nombre de deux-roues sur les routes est passé de deux millions en 2008 à 5,7 millions en 2020 alors que celui des voitures est passé de 185.000 à 700.000 au cours de la même période.
Selon le département de la protection de l'environnement de Hanoï, le trafic constitue une source majeure de pollution atmosphérique dans la capitale.
Les mois d'hiver, l'indice de la qualité de l'air (IQA) atteint fréquemment des niveaux "malsains".
Il a fallu dix ans pour achever la ligne Cat Linh-Ha Dong, dont la construction a été interrompue à plusieurs reprises en raison de problèmes de sécurité et de la spirale des coûts qui a fait grimper les dépenses à près de 900 millions de dollars par rapport au budget initial de 550 millions de dollars.
Neuf lignes supplémentaires sont prévues pour Hanoi d'ici 2030.