Les forces armées iraniennes ont entamé dimanche 7 novembre les exercices militaires Zolfaqar-1400 sur la côte iranienne dans le golfe d’Oman.
Les exercices couvrent une zone de la partie orientale du détroit d’Ormuz, qui relie le golfe d’Oman au golfe Persique, à la partie nord de l’océan Indien et à la mer Rouge.
L’armée de Terre, la Marine, l’Armée de l’air et les forces de défense aérienne iraniennes participent aux manœuvres.
En outre, des radars et des drones, notamment Ababil-3, Yasir-3, Saeghe, Mohajer-4 et Simorgh, participent aux exercices.
Selon le scénario, l’armée iranienne devait repousser un ennemi menant une attaque conventionnelle sur le littoral.
Les unités du corps des marines et des gardes-côtes des forces armées iraniennes ont empêché le débarquement de troupes amphibies lourdement armées.
Les navires de surface et les sous-marins conventionnels de l’ennemi ont été visés par des missiles et des torpilles provenant de navires, de bateaux et d’avions de la Marine et de l’Armée de l’air iraniennes.
Les exercices comprenaient également un scénario inverse: la prise du littoral de l’ennemi par des troupes amphibies et aéroportées.
Selon l’amiral Mahmoud Mousavi, un des responsables de ces manœuvres, les observateurs ont donné une appréciation positive à l’utilisation de groupes légèrement armés appuyés par des tirs d’artillerie et informés en temps réel grâce à des drones et des appareils éclaireurs.
Les forces armées iraniennes effectuent chaque année des entraînements dans cette région.
Le 3 novembre, les médias iraniens avaient relaté une tentative d’arraisonnement d’un pétrolier iranien par les navires de guerre de la Cinquième flotte américaine. Opération au cours de laquelle les militaires américains ont utilisé plusieurs hélicoptères et navires d’attaque. Le même jour, des images vidéo ont été diffusées, montrant les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique couper court à cet abordage. Cependant, Washington a démenti la version iranienne des faits.
Sur la photo: des soldats iraniens lors des exercices dans le golfe d’Oman.
Les incidents dans le golfe Persique impliquant les militaires iraniens et américains sont récurrents depuis 2018. Cette année-là, les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire et ont imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran à l’initiative de Donald Trump, Président américain de l’époque.
Sur la photo: un Mirage F1 Dassault de l’Armée de l’air iranienne lors des exercices dans le golfe d’Oman.