"Pour l'instant, nous avons produit 25 kg d'uranium à 60%, ce que, à l'exception des pays dotés d'armes nucléaires, aucun autre pays n'est capable de produire", a déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par l'agence.
En avril, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé dans un rapport que Téhéran était parvenu à porter à plus de 60% l'enrichissement d'une partie de son uranium sur le site nucléaire souterrain de Natanz.
Téhéran avait annoncé en juin disposer de 6,5 kg d'uranium enrichi à 60%.
Des discussions organisées à Vienne, la capitale autrichienne, pour relancer l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre le 29 novembre.
Le Plan d'action global commun (PAGC ou JCPoA en anglais), dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018, incitant l'Iran à s'affranchir de ses engagements, plafonne le niveau d'enrichissement de l'uranium à 3,67%, bien en deçà du niveau de 20% atteint par la République islamique avant l'accord, et du seuil de 90% jugé nécessaire pour la fabrication d'une arme nucléaire.