"La tour de Pizza": le Président brésilien de nouveau moqué pour un lapsus

Racontant son récent voyage en Italie et sa visite de la célèbre tour de Pise, Jair Bolsonaro a prononcé "pizza" au lieu du nom de la ville, ce qui a immédiatement provoqué des rires d’internautes.
Sputnik
Si la pizza et la tour penchée de Pise se trouvent parmi les images qui viennent à l’esprit lorsqu’il s’agit de l’Italie, dans le récent discours de Jair Bolsonaro, elles se sont mélangées de manière amusante.
"Je voyage au Brésil, dans le monde aussi. J'étais récemment en voyage en Italie. […] Cela m'a marqué quand je suis allé visiter la tour de Pizza et qu’un garçon m’a demandé: ‘Est-ce que l'Amazonie est en feu?’", a-t-il déclaré.
Cette faute de prononciation a vite déclenché une vague de rires sur les réseaux sociaux.
Plus tôt cette semaine, le Président brésilien a été l'objet de moqueries sur les réseaux sociaux après avoir confondu l'envoyé américain pour le climat John Kerry avec le comédien Jim Carrey en marge de la Conférence des Nations unies sur le climat qui se déroule actuellement à Glasgow en Écosse.
"J'ai parlé avec Jim Carrey [mais c'est] quelque chose de privé et je ne peux malheureusement pas vous le dire", a-t-il confié aux journalistes.
En août 2020, Jair Bolsonaro a également été moqué sur les réseaux sociaux après avoir confondu un nain avec un enfant lors d’un bain de foule dans l’État du Sergipe. Pour démontrer apparemment sa proximité avec le peuple, il a ainsi voulu porter un enfant devant les caméras. Il a soulevé ce qu’il pensait être un enfant mais au bout de quelques secondes, il s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un homme de petite taille et l’a remis au sol.

Bolsonaro sous le feu des critiques

Connu pour avoir longtemps minimisé la dangerosité du Covid-19 et refusé le confinement, Jair Bolsonaro fait face à de vives critiques sur sa gestion chaotique de la crise sanitaire.
Fin octobre, la commission d'enquête du Sénat sur la pandémie de Covid-19 au Brésil a approuvé le rapport demandant l’inculpation du Président pour neuf crimes, dont "crime contre l’humanité". Des sénateurs ont notamment accusé le gouvernement d’avoir "délibérément exposé" les Brésiliens à "une contamination de masse".
Pour la commission, le gouvernement n’a pas pris les mesures nécessaires contre le coronavirus, espérant que la population atteigne "l’immunité collective", une stratégie "à haut risque". Elle dénonce également le "retard délibéré" dans l’acquisition de vaccins, lui préférant promouvoir des traitements comme l’hydroxychloroquine, ce qui avait, selon les sénateurs, des "conséquences tragiques" pour la population.
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