Des migrants syriens se précipitent vers l’Europe via la Pologne, la Lituanie et la Lettonie, ayant une frontière commune avec la Biélorussie. Cette dernière est soupçonnée de diriger ce flux migratoire. Une situation mal vécue par ces pays membres de l’UE. Ils construisent les murs anti-migrants et essayent de renvoyer les réfugiés sur le territoire biélorusse.
Sébastien Cochard, ancien diplomate, admet que cette situation pourrait être une riposte de Minsk aux sanctions prises par Bruxelles après la réélection de Loukachenko en 2020, un scrutin dont l’UE ne reconnaît pas le résultat:
"C’est de bonne guerre de la part de Loukachenko, qui est harcelé en permanence par l’UE à tout bout de champ, qui fait partie des vilains que l’UE montre du doigt et sur lesquels elle cherche à faire pression."