Rêves reportés: les filles afghanes souhaitent retourner à l'école

Après le renversement du gouvernement pro-occidental, les talibans* ont promis un régime plus clément que leur premier gouvernement de 1996 à 2001. Mais cette promesse semble ne pas s’appliquer aux femmes: tout comme il y a plus de 20 ans, il leur est interdit de faire des études secondaires et universitaires.
Sputnik
Découvrez les images des jeunes femmes afghanes rêvant d'une éducation qui pourrait devenir inaccessible pour elles dans ce diaporama de Sputnik.
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Les talibans*, qui sont revenus au pouvoir en Afghanistan, se sont empressés de dire que les femmes du pays seront respectées, mais "dans les limites de la loi islamique".

Sur la photo: Hawa, étudiante de 20 ans, qui a perdu la possibilité de faire des études universitaires après l'arrivée au pouvoir des talibans*, lit un livre avec sa jeune sœur dans sa maison à Kaboul.

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Des filles dans une école primaire de Kaboul.

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Pour commencer, le nouveau gouvernement a interdit l'enseignement secondaire et supérieur aux femmes et a fermé le ministère des Femmes pour le remplacer par celui de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice. Il y a plus de 20 ans, ce dernier était chargé de faire respecter les règles islamiques rigoureuses et d'imposer de sévères restrictions aux femmes.

Sur la photo: Sahar, 17 ans, qui ne peut pas aller à l'école secondaire, aide sa jeune sœur, élève de quatrième année du primaire, à faire ses devoirs.

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Hawa, 20 ans, lit un livre dans sa maison. Hawa a étudié la littérature russe à l'université Burhanuddin Rabbani, devenue l'université d'éducation de Kaboul après l'arrivée au pouvoir des talibans*, qui a fermé ses portes aux femmes.

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Les écoles secondaires en Afghanistan ont rouvert leurs portes le 18 septembre, mais les filles et les enseignantes n'ont pas été autorisées à y aller.

Sur la photo: Sahar, 17 ans, étudie à la maison en utilisant YouTube.

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Les talibans* ont antérieurement déclaré que le gouvernement prévoyait le retour des filles à l’école. Cependant, la situation en Afghanistan se rapproche de manière inexorable de celle des années 1990, lorsque l'éducation des femmes était interdite dans tout le pays.

Sur la photo: une carte de l'Afghanistan dans une école de Kaboul.

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Pendant le premier régime des talibans*, les filles ne pouvaient aller à l’école que jusqu'à l'âge de huit ans et la seule matière qui leur était proposée était l'étude du Coran.

Sur la photo: des filles dans une école primaire de Kaboul pendant les cours.

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Les écoles secondaires en Afghanistan accueillent des élèves âgés de 13 à 18 ans. Dans la plupart d'entre elles, les classes sont séparées.

Sur la photo: Hadia, 10 ans, élève de quatrième année d’une école primaire de Kaboul, en classe.

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Les talibans* ont également promis que les femmes seraient autorisées à étudier dans les universités, mais séparément des hommes et sous réserve du respect d'un nouveau code vestimentaire. Cependant, la plupart des universités ne disposent pas de fonds nécessaires pour aménager des salles de classe séparées pour les femmes.

Sur la photo: Sahar, 17 ans, qui rêve de devenir ingénieur, écrit sur un tableau des informations qu'elle a obtenues sur YouTube.

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En outre, si les écoles secondaires deviennent inaccessibles aux filles, ces dernières n'auront tout simplement pas les connaissances nécessaires pour poursuivre leurs études.

Sur la photo: Sahar, 17 ans, avec sa sœur Sewita, 19 ans, à la maison..

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Au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis le premier régime des talibans*, le nombre de filles dans les écoles secondaires en Afghanistan est passé de zéro à deux millions et demi et le taux d'alphabétisation des femmes a doublé pour atteindre 30%, bien que cette augmentation soit principalement due aux habitantes des villes.

Sur la photo: un taliban* à l'entrée d'une école à Kaboul.

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Les dirigeants talibans* reconnaissent que le monde a changé en 20 ans et affirment qu'ils ont changé, eux aussi. Cependant, le décalage entre leurs promesses et les politiques qu'ils mènent est de plus en plus évident.

Sur la photo: Hadia, 10 ans, élève de quatrième année du primaire, rentre chez elle après l'école.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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