Un ancien militaire du 17ème régiment du génie parachutiste (RGP) de 50 ans est décédé le 31 octobre après avoir été victime d’une très violente agression à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, relate La Dépêche du Midi.
Les faits remontent à la nuit du 29 au 30 octobre, quand l’homme, accompagné de sa conjointe, sortait d’un restaurant. Il a alors été pris à partie par plusieurs individus.
Le média indique qu’il se serait effondré au sol et que sa tête aurait heurté le trottoir après qu’il a été frappé au visage.
Il a ensuite été hospitalisé en urgence à l’hôpital de Purpan de Toulouse, en état de mort cérébrale. Son décès a été confirmé le 1er novembre par le Parquet de Montauban.
Quant à la femme, elle aurait aussi reçu quelques coups mais ne serait que très légèrement blessée, précise le quotidien.
Les malfaiteurs se sont enfuis avant l’arrivée des forces de l’ordre et des pompiers. Ils sont recherchés depuis.
Une enquête a été ouverte.
Après avoir appris cette triste nouvelle, l’amicale du 17e régiment du génie parachutiste a rendu hommage au défunt sur son compte Twitter.
Une cagnotte a été ouverte pour soutenir sa famille et ses deux enfants. Plus de 7.000 euros ont déjà été collectés.
Selon les premiers témoignages cités par France 3, une dispute aurait éclaté à l'intérieur du restaurant entre la victime et les individus en question. L'homme serait sorti rapidement avant d'être tabassé.
La délinquance en progression
Les actes de violence sont en nette hausse depuis deux ans en France, d’après les données du bilan analytique pour les six premiers mois de l’année dévoilées par Le Figaro en juillet.
Les atteintes à l’intégrité physique, majoritairement des coups et blessures volontaires, ont augmenté de 16% par rapport à 2020. Si le contexte sanitaire peut expliquer cette évolution, la hausse atteint 10% par rapport au premier semestre 2019, pourtant marqué par des manifestations souvent émaillées de violences.
Le Figaro indique que plus de 350.000 agressions ont été constatées en six mois contre 300.000 au premier semestre 2020 et 320.000 sur la même période en 2019.
De plus, d’après le rapport «Insécurité et délinquance en 2020 - bilan statistique» publié en avril par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), l’année 2020 a été marquée par deux confinements qui ont modifié les tendances observées ces dernières années en matière de délinquance et d’insécurité, avec des augmentations plus modérées que précédemment.
«Après une relative stabilité entre 2008 et 2013, le nombre de victimes de coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus (CBV) enregistrées par la police et la gendarmerie s’inscrivait sur une tendance à la hausse qui s’est nettement accélérée en 2018 et 2019 (+8% pour chacune de ces années)», a indiqué la source.
Face à la crise sanitaire, «le nombre de victimes de coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus enregistrées par les services de sécurité augmente très légèrement en 2020 (+1%)».
Cependant, l’institution a souligné que comme «les conditions de dépôt de plainte ont été modifiées», les résultats doivent être interprétés «avec beaucoup de précaution».