"Aucun déploiement supplémentaire d'unités, d'armes et d'équipements militaires russes vers la frontière de l'Ukraine n'a été observé", a affirmé le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué lundi soir.
Les mouvements signalés sont des "déplacements de troupes après des exercices", a poursuivi l'armée ukrainienne, estimant que la diffusion d'allégations sur un renforcement de l'armée russe pourrait être une opération "psychologique" contre Kiev.
Selon le Washington Post, des responsables américains se sont inquiétés de récents mouvements documentés dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux. On y voit des trains et des camions russes transportant, entre autres, des tanks et des missiles.
Le porte-parole du Pentagone a indiqué que Washington suivait "de près" la situation à la frontière russo-ukrainienne.
Le Président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui affirmé mardi avoir eu une conversation avec son homologue américain Joe Biden sur "la situation sécuritaire" dans l'est de l'Ukraine.
"Les États-Unis continueront de soutenir [notre] intégrité territoriale et les réformes en Ukraine", a écrit M.Zelensky sur Twitter, précisant avoir rencontré M.Biden en marge de la COP26 à Glasgow.
Le Président ukrainien s'est aussi entretenu en Écosse avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, qui a "réaffirmé le soutien inébranlable des États-Unis à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", selon un communiqué du département d'État.
Déclaration du Kremlin
Interrogé sur les informations de presse américaines, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui estimé mardi que ces articles étaient de "mauvaise qualité" et qu'il ne fallait pas y prêter attention.
Il a rappelé que Moscou se réservait le droit de déplacer ses troupes.
La Russie "continuera de prendre des mesures pour assurer sa sécurité", a-t-il poursuivi, évoquant des tendances "expansionnistes et agressives" autour de son territoire, "en particulier de la part de l'Otan".